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Agir vraiment contre la crise

  

A Brest, il est..

22 août 2006 2 22 /08 /août /2006 21:30

 

C'est tout à fait par hasard que j'ai emprunté « Comme des hommes »de Louis Sanders à la bibliothèque, quelques jours avant de partir en vacances dans le Périgord.

Et le hasard fait bien les choses : l’action de ce polar se déroule exactement dans la région où nous avions passé nos vacances l’an dernier, entre Notron et Thiviers (24). Et par conséquent non loin de là où nous étions cette année.

La rencontre entre l'Angleterre urbaine et bobo et le Périgord rural peut se révéler explosive. Si la communauté anglaise du Périgord est comme la décrit Sanders, il y aura certainement matière à mettre en scène beaucoup de roman policier.
Mais cette histoire n’est-elle pas celle de tous les expatriés qui pense que l’herbe est plus verte ailleurs ? La Dordogne, au mois de juillet, avec les amis, ça peut ressembler au paradis. Mais y vivre toute l’année, sans revenu, avec un mari jaloux, ça peut vite devenir l’enfer. Et Louis Sanders décrit très bien cette spirale tragique.

Pourtant, les relations entre les Anglais et le sud-ouest remontent à plusieurs siècles.

C’est à la bataille de Castillon, le 17 juillet 1453 que la présence anglaise en Guyenne pris fin. Charles VII, roi de France lève des impôts sur la région. Les nobles du bordelais appellent en aide le roi d’Angleterre qui dépêche dans la ville le général Talbot.

Les troupes françaises, pour mâter la révolte construisent un camp retranché dans le lit de la Dordogne, près de Castillon. Ils y cachent 300 canons.

Pour attirer les Anglais, les Français tentent une sortie. Talbot tombe dans le piége et attaque avec sa cavalerie. L’artillerie française n’en fera qu’une bouchée. En plus, la cavalerie bretonne, cachée dans les vignes, intervient au moment le plus propice pour achever les derniers espoirs des soldats de la perfide Albion.

Plusieurs soirs de juillet et d’août un spectacle retrace ce que les historiens considèrent comme le dernier épisode de la guerre de 100 ans. Il marque la fin de la chevalerie et l’arrivée sur le devant de la scène de l’artillerie.

Dans les vignes, des centaines de figurants font revivre la bataille mais aussi des scènes de la vie médiévales.

 

 
Une armure d'époque
Des combats à l'épée

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