J'ai eu la chance de lire "l'or de France" avant sa mise en vente dans toutes les bonnes librairies jeudi prochain 24 juin. Le résultat est à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre : un trésor, embaqué sur un bateau à Brest en juin 40, convoité par les Allemands, les Américains, les Anglais et le milieu. Ce tome 1 donne juste envie de lire rapidement le tome 2.
Voici l'interview de Denis lefebvre, scénariste de cette bd, qui paraitra vendredi dans Cap Finistère.
L’or de France
En publiant « l’or de France » aux éditions du Lombard, Denis Lefebvre (le secrétaire général de l’OURS) revient sur un événement peu connu de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale qui s’est déroulé en partie dans le port de Brest.
Cap Finistère : Comment as-tu découvert cette histoire ? Denis Lefebvre : C’est aux Antilles, d’où est originaire mon épouse, que j’ai entendu parler, pour la première fois, de l'or de la Banque de France dont une partie y a été entreposée durant la guerre. En tant qu'historien, j'ai voulu en savoir plus. J'ai rassemblé assez d'archives pour écrire un livre, mais pendant 15 ans il est resté à l'état de projet. Et, par le hasard des rencontres, j’ai repris ce projet avec Jean-Pierre Pécau, que nous avons soumis aux Editions du Lombard. Les dessins ont été réalisés par Tibéry. Cap Finistère : Quelle est la trame de cette histoire ? Denis Lefebvre : Nous nous appuyons sur des éléments historiques. Au début des années 30, la Banque de France, en liaison avec le gouvernement, a établi un plan d'évacuation de son or en cas de guerre avec l'Allemagne. Il fallait à tout prix éviter que l'ennemi puisse s'emparer de ce trésor : la France était en effet la première puissance monétaire au monde, avec 2800 tonnes d’or dans ses réserves ! Lentement au début, puis plus rapidement à partir de 1938 et des accords de Munich, l'or qui se trouvait dans les succursales du pays a été évacué vers l'ouest, et envoyé principalement aux Etats-Unis. Cette stratégie a été payante : quand les Allemands ont occupé une bonne partie du pays en juin 1940, ils n’ont trouvé aucun gramme d’or dans les coffres. A la veille de la capitulation, cependant, un peu plus de 250 tonnes restaient toujours en Bretagne. C’est le sort de cet or que nous racontons dans cette bande dessinée. Cap Finistère : Pourquoi a-t-il été embarqué à Brest ? Denis Lefebvre : C'était la tête de pont du réduit breton. Mais l'armée française s'est effondrée. A la veille de l’entrée des Allemands dans Brest, un navire a quitté la rade avec cet or dans ses cales. Il s’agissait alors de le déposer aux Etats-Unis, mais il a été finalement envoyé en Martinique, où il est resté jusqu’en 1946. Cap Finistère : Pourquoi avoir traité ce sujet en bande dessinée ? Denis Lefebvre : Pour changer, découvrir une autre forme d’écriture de l’histoire, m'adresser à un autre public. Tout en gardant une trame historique, il s'agit d'une histoire romancée. Cette manne attire bien sûr de nombreuses convoitises et nous avons imaginé toute une série d'aventures. Je publie à la rentrée un récit historique de cette histoire, mais la BD a permis de laisser vagabonder l’esprit !
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Juste un avant goût pour celles et ceux qui ont prévu d'aller à Ouessant au début du mois d'Aout ;-) |
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Florence Cestacest l'une des meilleure dessinatrice de bd (Super catho, le démon de midi etc....) Avec "on va te faire ta fête maman", elle casse le mythe de la grossesse systématiquement heureuse et de la maternité épanouie. Et oui, l'épisiotomie, ça fait mal et les couches, ça pue ;-) |
A l'UMP ils ne sont pas racistes. Sauf que...sur le profil facebook du responsable du parti sarkozyste à Brest-Bellevue on trouve une photo de Martine Aubry, en djellaba avec comme commentaire : "Une provocation ? qu'est ce ?" Juste comme ça, discrètement avec l'air de ne pas y toucher. Parce que porter une djellaba constitue une provocation ? Vis à vis de qui ?
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Sur son blog, Jean-Luc Polard invite les habitants de Bellevue à participer nombreux à la marche de solidarité de lundi prochain.
Je participerai à ce rassemblement et j'invite l'ensemble des habitants de Bellevue à se joindre à nous. " |
Bob Dylan , né le 24 mai 1941 à Duluth fête aujourd'hui ses 70 ans. |
Juste nostalgique comme il faut, extrait du dernier album d'Hubert Félix Thiéfaine. |
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On peut prendre l'affaire par n'importe quel bout, la meilleure solution pour éviter les excès de vitesse c'est de respecter les limitations de vitesse. L'hypocrisie des fabricants et des vendeurs d'avertisseurs de radars n'est plus acceptable. Comment peuvent-ils prétendre que leurs engins ne servent qu'à rappeler les limitations de vitesse aux automobilistes. Pour un peu il faudrait les remercier. Tout le monde sait bien que les avertisseurs servent à dépasser les limitations entre deux radars. L'augmentation du nombre de morts sur les routes le mois dernier s'explique par l'assouplissement du permis à points voulu par les parlementaires UMP. Le gouvernement tente de rectifier le tir. C'est insuffisant mais au moins il semble rompre avec la ligne laxiste qui prévalait jusqu'à présent. A condition qu'il ne recule pas encore un fois...
Réaliste, ce film est regardable. Les Australiens en avaient fait un il y a quelques années que je ne peux pas mettre sur ce blog. |
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Country blues, de Claude Bathany, c'est un peu comme 1275 âmes mais version centre-Bretagne au début du 21eme siècle. Quelque part, entre le Yeun Elez et le Poher, une famille traîne manifestement de sacrés boulets. Glauques de chez glauques, il n'y en a pas un pour relever l'autre. Mais pourquoi sont-ils aussi violents ? Prêts à se battre à la moindre réflexion ?
Donnant tour à tour la parole à chaque protagoniste, l'auteur fait découvrir au long du roman la vérité cachée depuis des années qui, immanquablement resurgira d'une manière ou d'une autre.
Disponible à la médiathèque de Bellevue |